Wasserkraft trägt in der Schweiz aktuell etwa 57% zur inländischen Stromproduktion bei. Die Bereitstellung solcher Elektrizitätsmengen erfordert die Ausnutzung des überwiegenden Teils der Gewässer und hat erhebliche ökologische Auswirkungen auf Abflüsse, Durchgängigkeit, Geschiebehaushalt und Morphologie. Das Gewässerschutzgesetz zielt auf eine Begrenzung der negativen Einflüsse ab, zugleich soll die Wasserkraftproduktion laut Energiestrategie des Bundes noch gesteigert werden. Durch den Klimawandel wird sich die winterliche Wasserspeicherung in Schneedecke und Gletschern deutlich vermindern, wodurch sich ein Teil der Abflüsse vom Sommer in den Winter verlagert. Günstig ist, dass sich dadurch die Wasserkraftproduktion in den nachfragestarken Wintermonaten tendenziell erhöhen lässt. Andererseits wird die Wasserkraft mit dem Rückgang des Schnee- und Eisspeichers zunehmend vom aktuellen Niederschlag abhängig, d.h. die Produktion wird anfälliger gegenüber längeren Trockenphasen (nicht nur im Sommer, auch im Winter). Die Bewirtschaftung der Speicherseen könnte sich infolgedessen von heute saisonaler Bevorratung (Speicherung sommerlicher Abflüsse für die Winterproduktion) zu künftig ganzjähriger Bevorratung einer Trockenheitsreserve für die Wasserkraft verlagern. Zur weiteren Steigerung der Wasserkraftproduktion kommt der Optimierung bestehender Anlagen mit modernen Analyse- und Rechenmethoden eine zentrale Rolle zu. Dieses Potenzial kann ohne zusätzliche Belastung der Gewässerökologie erschlossen werden.
L‘énergie hydraulique représente actuellement environ 57% de la production nationale d‘électricité en Suisse. La fourniture de telles quantités d‘électricité nécessite l‘exploitation de la majorité des plans d‘eau et a des impacts écologiques considérables - sur le ruissellement, la continuité des cours d’eau, le régime de charriage et la morphologie. La loi sur la protection des eaux vise à limiter les effets négatifs, tout en augmentant encore la production d‘énergie hydraulique, conformément à la stratégie énergétique fédérale. En raison du changement climatique, le stockage hivernal de l‘eau dans la couverture neigeuse et les glaciers sera considérablement réduit, ce qui déplacera une partie du ruissellement de l‘été vers l‘hiver. Il est favorable que cela tende à augmenter la production d‘hydroélectricité pendant les mois d‘hiver, lorsque la demande est forte. D‘autre part, avec la diminution des réserves de neige et de glace, l‘hydroélectricité deviendra de plus en plus dépendante des précipitations du moment, c‘est-à-dire que la production sera plus sensible à des périodes sèches plus longues (non seulement en été, mais aussi en hiver). Par conséquent, à l‘avenir, la gestion des bassins d‘accumulation pourrait passer du stockage saisonnier actuel (stockage des eaux de ruissellement estivales pour la production hivernale) au stockage annuel d‘une réserve afin d’assurer la production d‘hydroélectricité lors de sécheresses. Afin d‘augmenter encore la production d‘énergie hydraulique, l‘optimisation des installations existantes avec des méthodes d‘analyse et de calcul modernes jouera un rôle central. Ce potentiel peut être exploité sans un impact supplémentaire sur l‘écologie aquatique.
See Institutional Repository DORA