Un nouveau venu au Tessin: le papillon du palmier gagne du terrain

L'arrivée du ravageur au Tessin suscite des interrogations quant à son impact tant sur les palmiers d'ornement des jardins privés et des parcs publics que sur le palmier chanvre, une espèce en expansion dans les forêts périurbaines.

À l'heure actuelle, la meilleure stratégie semble être de surveiller attentivement la propagation du papillon du palmier et les dégâts qu'il occasionne. En cas de dégâts sur les palmiers, la mesure la plus efficace pour ralentir la propagation du papillon est d'éliminer les plantes touchées. Il est recommandé d'abattre les palmiers chanvres dès les premiers signes d'infestation. Le cas échéant, les palmiers d'ornement d'autres espèces fortement infestés peuvent également être éliminés. Une fois le palmier abattu, la partie supérieure du tronc (environ 60 cm) doit être débarrassée des feuilles et placée dans un sac plastique bien fermé afin d'éviter que les larves ou les papillons adultes ne s'échappent. Le sac doit ensuite être correctement éliminé dans l'usine cantonale d'incinération des ordures ménagères (UIOM de Giubiasco) après contact préalable avec l'établissement. Cette mesure simple devrait contribuer à préserver le plus longtemps possible les palmiers d'ornement non envahissants. Il n'existe actuellement en Suisse aucun produit phytosanitaire autorisé, qu'il soit biologique ou synthétique, capable de lutter efficacement contre le papillon du palmier.

Les découvertes de plantes affectées doivent être signalées à l'adresse électronique du groupe de travail sur les organismes exotiques envahissants (OAI WG) dt-spaas.neobiota(at)ti.ch, en précisant le lieu de la découverte (coordonnées, numéro de parcelle ou adresse), le nombre de plantes affectées et en joignant des photos.